Mais le lendemain, plus de vélo...
On a donc été à la Police, là 5 policiers en uniformes nous on reçu directement derrière leur comptoir (ils n'ont pas l'air super occupés ici..), le questionnaire a été très long, ils m'ont demandé de leur montrer sur un plan de la ville le lieu du vol, puis l'un d'eux a pris une feuille blanche et a redessiné en détail le quartier, à main nue, en réinscrivant tous les noms des magasins, immeubles etc (au Japon seuls les quartiers ont des noms mais pas les rues et les patés de maison un numéro), je ne comprend pas pourquoi ils n'ont pas fait une simple photocopie de leur plan !!?
Ils m'ont demandé de bien précisé l'orientation du vélo avant le vol (alors là non plus je ne vois pas bien.. qu'il est le guidon au nord ou au sud qu'est-ce que ça change ??), à la fin du questionnaire j'ai du remplir une fiche avec nom, adresse, profession, lieu de travail... et tout en kanji (pas le droit de l'écrire en romaji : transcription du japonais en écriture latine), pas le droit de demander non plus à mon voisin de m'aider.. même si je peux lire un certain nombre de kanjis ainsi que les katakanas et hiraganas, je ne m'entraîne pas souvent à les écrire ou seulement avec un ordi ou mon téléphone portable... je me suis quand même appliquée sous les yeux ébahis des policiers et des "hoooo.... haaaaaaa.... comme elle y arrive bien pour une gaijin!!"
Ensuite on m'a demandé de signer avec mon inkan (tampon à encre rouge qu'utilisent les japonais au lieu de notre signature manuelle), mais je ne l'avais pas sur moi, du coup on m'a fait faire des empreintes de doigt sur toutes les parties importantes du document.
Voilà, je pensais que c'était une démarche un peu inutile mais on m'a certifié qu'ici les flics recherchaient vraiment les vélos volés et que d'ailleurs ils les retrouvaient souvent, on va aussi faire marcher le bouche à oreille. Mon vélo étant très facilement reconnaissable, on devrait pouvoir finir par le retrouver (c'est dejà arrivé à plusieurs de mes amis)