Ma vie quotidienne à Hiroshima depuis le 28 Juin 2007
Cette année j'ai vraiment ressenti "l'esprir fin d'année au Japon", bien plus que les 2 années précédentes.
Sans doute parce que je suis un peu plus "intégrée" au groupe, que je me suis un peu plus habituée aux codes et coutumes japonais ? en tous cas j'ai apprécié pleinement cette période cette année.
Par "esprit de fin d'année au Japon", j'entends : les gens qui se lâchent complètement, qui se sentent en vacances même avant d'y être complètement, tout le monde qui rigole, fait n'importe quoi, les gens qui se prennent dans les bras s'enlassent (même en dehors de l'objectif de mon appareil photo), les couples qui s'embrassent en public, les gens qui habituellement ne sortent pas beaucoup mais sont là à cette occasion comme une période qu'il ne faut pas louper, la fête tous les soirs, les gens qui se réunissent en grand nombre, les gens qui expriment leur amitié et leurs sentiments à leur potes, beaucoup de décontraction..
C'est aussi une période de jeux d'argent, au pierre-papier-ciseau, à la belotte (héhé, j'ai joué une seule fois et gagné 6000 yens...... :-)
Excusez cette emportade mièvre et fleur bleue, certains verront peut-être aussi celà comme une "période de joie imposée, c'est la fin d'année alors amusez-vous", moi au contraire je l'ai vêcu comme une période où les japonais me semblent plus "humains" de mon point de vue d'étrangère, font tomber le masque habituel, se permettent ce qu'ils ne se permettent pas d'habitude, en tous cas on s'est vraiment éclaté.
Une différence avec les fêtes de fin d'année française, c'est qu'au lieu d'avoir comme chez nous, 2 points d'orgue, Noël et le 31, au Japon, la période de fête s'étend en longueur de la mi-décembre jusqu'à début janvier, avec quand même un point-apogée pour Shôgatsu (1-2-3 janvier) qui ressemble un peu à notre Noël dans l'esprit. Les gens y vont aussi beaucoup moins à reculons que chez nous.
Un petit jeu entre Naoki et Pon : Naoki doit essayer de regarder Pon dans les yeux et de lui faire une déclaration sans éclater de rire...
Un lundi soir, à presqu'1h du mat, les rues étaient encore pleines comme un 14 juillet français de gens de tous âges