Ma vie quotidienne à Hiroshima depuis le 28 Juin 2007
Dans une version de l'histoire, Jizo cache les enfants dans les manches de sa robe. L'histoire traditionnelle a été adaptée aux besoins modernes, et aujourd'hui, les enfants qui meurent prématurément sont appelés Mizuko, ou « enfants de l'eau », et les parents éprouvés prient le Jizo des Mizuko. Cette forme est unique au Japon, et n'apparaît pas avant la fin de la deuxième Guerre Mondiale.
Même de nos jours, vous trouverez invariablement des petits tas de pierres et de graviers autour des statues de Jizo, car on croit que l'offrande d'une pierre raccourcira le temps de souffrance de leur enfant en enfer."
http://www.a-nous-dieu-toccoli.com/publication/2005/shintai/shintai_chap8.html
Seulement, les tas de pierres que j'ai vus étaient parfois totalement isolés, sans proximité de statue de Jizo...
Autre article correspondant plus à ce que m'a dit mon amie :
Citation :
"Lorsque la famille avait les moyens, elle érigeait sur la tombe un petit monument commémoratif, soit un simple tas de pierres, soit un Gorintô, pagodon symbolisant les cinq éléments (terre, eau, feu, air et ciel) et l’esprit, et enfin déposaient des aliments destinés aux Gaki (esprits affamés) pour les retenir au cimetière et les empêcher de revenir troubler les vivants dans leur maison."
http://www.trek-japon.com/2007/04/16/60-les-japonais-et-la-mort