Traversant récemment une période de pleine motivation dans mon apprentissage du japonais, mais également par curiosité, je poursuis mon visionnage intensif de dramas.
Un pan de la culture populaire japonaise que j’avais jusqu’ici totalement laissé de côté, comme je vous l’avouais récemment, et auquel on m’a suggéré de jeter un coup d’oeil.
On pourrait se demander où réside l’intérêt, sachant que je vis sur place, au Japon, mais en réalité, je passe surtout mes journée seules à bosser devant l’ordi, n’ai que peu l’occasion de croiser Daiji à la maison et le reste, ça se limite aux soirées (souvent alcoolisées) avec mes amis.
Regarder des dramas (dont les dialogues sont quand même en général moins complexes que ceux des films) me permet d’une part d’avoir accès à différents niveaux de langage, différents types de situations ou de catégories socio-professionnelles mais aussi de mieux me concentrer, de pouvoir faire pause, réécouter, revenir en arrière.
Je profite donc de cet article pour vous faire part de mes 1ère impressions sur le sujet.
Alors déjà, j’ai un peu du mal à concevoir que les amateurs de ce genre soient vraiment objectifs : que l’on regarde des dramas pour voir un bout de Japon, des paysages, des rues, des intérieurs, pour découvrir le pays, la vie quotidienne, etc.., ou par nostalgie pour ceux qui ont déjà pu s’y rendre, parqu’on a 16 ans et qu’on tripe sur Yamapiiiii !!!! OMG mdr lol (j’ai pas encore saisi, OMG ? Oh my God ?? – Note : Yamapi, surnom donné par ses fans au jeune acteur/chanteur/homme-à-tout-faire Yamashita Tomohisa de l’écurie Johnny’s ... c’est que j’en ai appris des choses en 15 jours), ou bien encore pour l’intérêt linguistique, soit.. mais pour l’intérêt purement « cinématographique » si je puis dire... non, vraiment. On va sûrement venir me taper sur les doigts en me disant que je n’ai pas encore suffisamment fait le tour des dramas et que je ne suis pas encore tombée sur les pépites du genre, OK, dans ce cas-là tant mieux, je viendrai ensuite m’excuser à plat ventre.
Ceci dit tout n’est pas à jeter non plus. Je n’ai pas, comme vous le verrez au cours de mon développement, une opinion radicalement négative sur ce qu’est le drama.
J’ai commencé à suivre il y a quelques jours les épisodes de « My Boss – My Hero » qui cumule les critiques élogieuses de parts et d’autres, et pas seulement sur les blogs de midinettes : « hilarant, époustouflant, l’un des meilleurs dramas de l’année 2006, un casting hors-pair.. » et j’en passe.
L’histoire : Makio, 27 ans, le fils aîné d’un chef de clan Yakuza, quasiment illétré et particulièrement idiot est contraint de retourner au Lycée pour passer son bac, en se faisant passer pour un élève de 17 ans, sans quoi il ne pourra prendre la relève du clan à la suite de son père.. j’en entends déjà qui ricanent au fond, mais laissons de côté l’invraisemblance du pitch. D’abord c’est une comédie, puis une idée de scénario à priori foireuse peu parfois donner lieu à une perle, voire un objet culte. L’inverse est également vrai.
Alors « hilarant ».. mouai, c’est drôle, parfois on sourit, certaines scènes provoquent même un léger hoquet de fou-rire, mais c’est plus souvent dû a l’effet de surrenchère « non ! ils ont osé ?!! », à l’effet gag-pouêt-pouêt qui fait rire malgré soi.
Alors, y a de bonnes idées : les « partages en sucette » loufoques et décalés comme la course au pudding, le lycée transformé en champs de bataille pendant la rupture de stock, ou Makio qui surgit, déguisé en super héro type ultraman avec voix de liliputien modifiée à l’helium, collants et cape rouge et jeu de bras ultra-rapides typiques de ce genre de personnage (là j’avoue que je n’ai pu retenir un fou rire nerveux et bien gras, mais qui aurait été décuplé si j’avais 17 ans et que j’étais avec 3 potes en train de fumer des joints, vous voyez ? le genre d’humour à prendre au 12e degré), les gestuelles totalement éxagérées empruntées aux animés, quelques jeux de mots et quelques situations, mais voilà.. toutes ces idées sont mal exploitées, comme beaucoup d’autres choses dans ce drama, ils ne savent pas s’arrêter au bon moment, et finalement ça devient lourd, ça se noie dans un fleuve de blagues niveau collège sans inspirations, des gags vus et revus, trop classiques.
Les mimiques et les grimaces de notre anti-héro, ça aussi, ça aurait pu être bien, mais ça ne fonctionne pas ou que très rarement malheureusement, ça aurait pu être un bon filon mais ça ne colle pas à l’acteur choisi pour interprêter le rôle. N’est pas Louis de Funès ou Jim Carrey qui veut.
Les passages (pincez-vous le nez pour lire la phrase qui suit) « attention, voici la minute de morale et de leçon de vie avec musique émouvante »... pfff, voilà quoi. Sans compter la vioque en blouse qui vient en rajouter une couche insupportable au cas où on n’ aurait pas bien compris et la tête-a-claque de Jun, faire-valoir et camarade de classe de Makio censé représenter les valeurs opposées à celles de ce dernier.
Les flash-backs aussi subtiles qu’inutiles. « Ho ! C’est vrai y a la fille qui lui a dit « tu as changé » ce matin, soit 2 min 17 avant dans l’épisode, et le copain de classe qui lui a aussi dit « Makio, je trouve que tu as changé » en début d’après-m, soit 1 min 15 avant, et là – attention, c’est complètement dingue !! - la conseillère d’orientation qui lui dit ENCORE « Makio, tu es en train de changer ». Que de coïncidences !! Qu’a donc voulu nous transmettre l’auteur ? Je sens que ça frétille au niveau du cerveau...
Passons le manque total de crédibilité des yakuzas, mais on ne leur en voudra pas trop, comme je l’ai dit c’est une comédie légère.
Au niveau de l’interprêtation, rien de spécial à signaler, ce n’est pas spécialement mal joué, mais pas non plus de quoi casser 3 pattes à un canard, il faut dire que vu les rôles qu’on leur attribue, c’est plutôt difficile de tirer son épingle du jeu en tant qu’acteur. Nagase Tomoya, dans le rôle de Makio n’est pas mal, je ne pense pas que ce soit un mauvais acteur, mais je pense plutôt qu’on l’a mal dirigé, qu’on lui a demandé de volontairement en rajouter 3 couches, et suivant les moments ça passe ou ça casse complètement.
Donc au final, bon on sent qu’y a du potentiel, ça se regarde malgré des longueurs mais je trouve surtout dommage qu’ils n’aient pas joué plus à fond la carte du loufoque et des bouffées de délire qui rappellent un peu « Parker Lewis ne perd jamais » ou « Le collège fou fou fou », quelques unes de ces séquences sont d’ailleurs pas trop mal filmées (les scènes collectives avec ralentis et effets). Plutôt que s’éparpiller dans la romance et les séquences « morale et bons sentiments », ils auraient dû se concentrer sur cet aspect-là.
Ca s’adresse donc pour moi un peu trop à un public d’enfants ou de jeunes adolescents. Ensuite ça ne tient pas vraiment en haleine et la trame est un peu trop prévisible. Une bonne note cependant au générique d’intro, ultra-cheap, nintendo (pas la musique , hein les images).
Passons à Ikebukuro West Gate Park. Une histoire qui se passe comme son nom l’indique dans le quartier d’Ikebukuro, où s’affrontent 2 gangs, les G-boys et les Black Angels, un étrangleur, la police locale, et l’electron-libre, Makoto, encore joué par Nagase Tomoya.
C’est pour l’instant de loin ce que j’ai préféré, mais je suis bien contente d’être tombée dessus par hasard et non après avoir lui les critiques dithyrambiques qui lui ont été réservées.
J’aurais placé la barre largement trop haute et aurais fatalement été déçue.
Tout d’abord, ça suprend par la noirceur, l’abondance de violence, de drogue, de sexe, et le langage cru, choses auxquelles je ne m’attendais pas dans un drama (qui jusque-là signifiait pour moi et à tord : histoire d’amour à l’eau de rose). Ca ne fait pas trop dans l’édulcoré, ça lorgne presque du côté des séries américaines ou du cinéma (enfin là j'exagère peut-être un peu).
C’est dans l’ensemble très bien interprêté, avec une mention spéciale pour Kubozuka Yosuke, dans le rôle (qu’on pourrait qualifier « de composition ») du King des G-boys.
Les personnages sont attachants.
Mais voilà, ce qui vient gâcher un peu tout ça, ce sont les passages « comédie » ou clichés un peu lourdeaux, qui n’ont rien à faire là et qui nous rappellent trop qu’on est dans un drama.
On regrette qu’ils n’aient pas franchement pris le parti de la série noire pure et dure.
Les passages comiques ou légers, pas très convainquants, font retomber toute la tention de cette série principalement tournée de nuit et lui donnent inutilement un côté cheap.
Le jeu un peu lourd de certains acteurs ne colle pas du tout avec le reste, je pense notamment au petit flic pervers qui avait pourtant tout pour être un personnage original.
C’est d’ailleurs un point intéressant d’IWGP, les personnages ne sont pas tout noir ou tout blanc, ils ont un peu plus de profondeur et de complexité que dans la plupart des autres dramas et on nous épargne également les quarts-d’heure « morale ».
Bon, il faut aussi oublier le personnage ultra agaçant d’Hikaru, le personnage féminin principal, à qui l’on distribuerait bien des paires de claques.
Ensuite, le scénario qui souffre déjà d’un manque de crédibilité, est un peu bancal, pas toujours bien ficelé, ça part un peu dans tous les sens, des pistes sont amorcées puis laissées à l’abandon : le rapport à un moment évoqué entre un certain clan de Yakuza et l’inspecteur Yokoyama, l’histoire du morceau de musique classique qui provoque un malaise chez Hirkaru.
Ensuite la fin, désastreuse, qui part d’une bonne idée mais qui est vraiment mal amenée, genre, bon ben voilà la série est terminée, donc on vous révèle le truc, voilà, en fait c’était machin qui a tué bidule, ayéééé !
Il existe peut-être d’autres modèles, mais ce qui fonctionne habituellement bien dans une série, c’est une intrigue qui s’étire tout au long des épisodes et dont on nous donne des indices vrais ou faux au fur et à mesure, qui font qu’on crève d’envie de voir la suite, et des petites histoires imbriquées les unes dans les autres à chaque épisode, malheureusement, de ce côté-là, IWGP n’est pas super bien foutu, on oublie carrément en cours de route qu’ils sont à la recherche d’un tueur en série, c’est pour dire..
Mais dans l’ensemble, j’ai trouvé ça pas trop mauvais.
J’ai aussi démarré d’autres dramas mais que j’ai abandonné aussi sec donc je ne vais pas m’étendre dessus.
Alors pour résumer un peu, voilà ce que je reproche aux dramas et ce que j'en apprécie :
- Des personnages qui manquent d’épaisseur
- Trop de registres mélangés qui nuisent les uns aux autres. Pas suffisamment de partis pris dans le style, le genre
- Des scénarios un peu bancales et bâclés qui s’essouflent vite (les 2 derniers épisodes sont souvent désespérants et ça même les fans convaincus semblent le dire), ce qui est un peu un comble pour des séries plutôt courtes, 10 épisodes en général.
- Trop d’inégalités, dans tous les aspects, on va avoir des très bon passages qui font penser que ça aurait pû être réussi et à coté, des passage d’une nullité affligeante
- Des intrigues prévisibles, téléphonées
- Des abus de clichés, aussi bien dans le scénario, les attitudes des personnages que la mise en scène, le montage, les plans (genre les escrocs financiers qui se roulent dans les montagne de billets et font des bisous aux liasses dans Kurosagi)
- Manque total de crédibilité (je n’attends pas forcément d’une série qu’elle soit réaliste, mais que ça tienne un peu la route au moins)
- Des longueurs inutiles (45 min l’épisode, c’est déjà long alors..)
- La morale à 2 balles trop flagrante
- L’impression trop fréquente qu’on s’adresse à des enfants, alors qu’on peut très bien prendre l’adolescence comme thème tout en visant un public d’adultes, Larry Clark ou Gregg Araki entre autres en sont la preuve.
- Un manque de moyens, ou plutôt un manque d’exigence ? un souci très minime des détails, on est encore loin des productions américaines en terme de qualité, d’originalité, de caractère, de scénario, mais d’un côté je n’ai pas l’impression que ce soit le but. Ca laisse trop souvent sur sa faim, avec le sentiment qu’avec un peu plus d’ambition ça aurait pu être pas mal.
- Des thèmes un peu trop récurents : amourette, amours entre 2 personnages aux caractères totalement opposés, histoires de lycée, histoire de sport, maladies incurables : cancer, handicap, cécité, surdité (je sais pas ce qu’ils ont avec ça ??!)
- En revanche, et contrairement à ce que de nombreuses personnes affirment, c’est en général joué à peu près correctement, voire bien (pas tous les rôles évidemment), en tous cas 100 fois mieux que les feuilletons français du même acabit. Les rôles surjoués me semblent généralement l’être volontairement. (ça par contre, j’ai vraiment du mal).
Pour les filles, à l’instar de notre Hikaru dans IWGP, les rôles sont au choix ceux de « burikko » (fifilles qui jouent les idiotes niaises avec des voix aigües impinables) ou alors de filles sages au coeur pur, prêtes à mourir pour défendre coûte que coûte la veuve et l’orphelin tout en tombant malgré elles amoureuses du jeune déliquant beau-gosse. On a les 2 parfaits exemples, toujours dans Kurosagi avec Tsurara et Yukari. Ca me semble donc délicat pour les filles de se démarquer et de briller en tant que comédiennes, mais c’est pas non plus tellement ce qu’on attend d’elles. De leur côté les rôles masculins nagent dans le coolitude et la bogossitude.
- C’est moins édulcoré et bourré de bons sentiments que le feuilleton français ou americain de base. (D’ailleurs, ça surprend au départ de voir boire et fumer des personnages de série pour gamins et adolescentes.)
- Et ça a beaucoup plus de pep’s, c’est beaucoup plus sexy que ce qui se fait chez nous. Enfin de ce que j’en connaissais jusqu’à présent. Je ne pense pas qu’on puisse comparer des séries de type « Engrenages » (que je n’ai pas vu d’ailleurs) à des dramas.
Je vais d’ailleurs tenter les polards, un genre que j’affectionne, pour voir ce que ça donne version drama japonais.
Pour regarder ces séries en streaming VOSTFR :
Il y a quelques semaines, je regardais une émission présentée par Mino Monta, un vieux présentateur qui accumule un nombre incroyable d'heures de présence à la télé, et Machami, la présentatrice maigrichonne aux longues dents pointues.
Ils présentaient les "secrets de villes".
Le principe : Sous forme de mini-sitcom assez drôles, on nous présente des villes et leurs spécialités culinaires, linguistiques et culturelles.
Arrive donc Hiroshima :
Un couple de jeunes Tokoïtes se fait muter à Hiroshima. Un peu effrayés à l'idée de s'installer dans cette ville de mafieux qu'ils ne connaissent pas, ils arrivent, et passent une 1ère soirée chez leur patron.
Le patron et sa femme : un couple de soixantenaires rustres et aux visages bien "koi" (koi signifie sombre, épais, foncé, et c'est comme ça que l'on décrit ce genre de visages) accueillent bruyamment et chaleureusement les 2 jeunes brebies qui semblent totalement impressionnées. La scène rappelle un peu les bronzés font du ski chez les montagnards.
Ils sont bavards, expressifs et parlent un dialecte d'Hiroshima à couper au couteau, que notre jeune couple à du mal à suivre. Toutes les phrases se finissent par d'inévitables "jaroo!", "ja no!"; "ja ke". Le tout un poil exagéré mais tout de même pas loin de la vérité et franchement drôle.
La maison est remplie d'objets à l'éffigie des Carps, la célèbre équipe de baseball locale : posters, cendriers, même le chien porte la tenue...
On les emmene ensuite dans un okonomiyaki, le plat typique d'Hiroshima où on leur tend la spatule en métal qui sert à manger l'okonomiyaki directement sur la plaque chauffante : les 2; mal à l'aise se regardent l'air désemparés...
Bref, on suit ce couple à la découverte des spécialités et des coutumes locales que j'étais loin de toutes connaître.
La scène se termine sur le couple rentrant épuisé à la maison.
La femme sert 2 bières en disant à son mari "Ha ben moi qui pensais qu'on ne verrait que des gens qui font peur à Hiroshima, finalement c'est bien sympa.".
Puis clin d'oeil de la femme et gros plan sur les chopes de bières "Carps".
Cela résume bien l'image qu'ont les japonais d'Hiroshima : une ville de yakuzas, avec des gens un peu rustres, un peu grossiers qui font peur et parlent comme de vieux mafieux.
Mon copain m'a aussi raconté que souvent lorsqu'il rencontrait des gens d'autres régions, on lui avouait soulagé au bout de quelques minutes "Ha ben ça va, t'es cool finalement pour un mec d'Hiroshima, j'avais peur que tu t'ennerves ou que tu sois agressif... vas-y parle moi en Hiroshima-ben ! steuplait steuplait !"
BLOGS / SITES HIROSHIMA
(JP) CARAT HIROSHIMA WEB MAGAZINE / BLOGS
(JP) Chapeaux SANSO (by Hide)
(EN / JP) DIRTY GENTLEMAN'S CLUB (by Susu)
(EN / JP) GET HIROSHIMA (Infos / Petites annonces)
(JP) HIROMAG (Mag / Portail / Blog)
(JP) KAIKO'S (By Eiji)
(EN) LITTLE FOREIGNER
(EN) WINDCHEATER
(JP) CHERRY
BLOGS JAPON
(Tokyo / FR) BAKAPULU
(Tokyo / EN) Benoa in Japan
(Japon / FR) Bulles de Japon
(FR) Clarence Boddicker's nasty diary
(Tokyo / FR) De peu pour faire un monde
(FR) DRINCK COLD
(Tokyo) FLO A TOKYO
(Tokyo - Fukuoka / FR) Fujijana
(Fukuoka / FR) Fuji la canaille
(Tokyo / FR) Issekinicho (BD/Photo)
(Tokyo / FR) Japan Through Blue Eyes
(Japon / FR) Japon : 2 ou 3 choses...
(Osaka / FR) JAPONWEIRD
(Tokyo / FR-JP) Julie Blanchin (BD)
(Tokyo / FR) KED-O-KILL
(Kyoto / FR) LA RIVIERE AUX CANARDS
(Tokyo / FR) L'écureuil volant dans l'espace
(Tokyo / FR) Le Japon
(Sapporo / FR) LE JAPON DE LA LICORNE
(FR) LE JAPON DE ROBERT PATRICK
(Japon / FR) Les autres japonais
Methodes de Japonais pour gaijins
(Nagoya / FR) Nagoya en français
(Shikoku / FR) OGI JIMA
(Tokyo / FR) PETIT QUOTIDIEN NIPPON Route 254
(Nagano / FR) Sakana
(Tokyo / FR) Sucre (BD)
(Tokyo / FR) Tokyo Blog
(Tokyo / FR) TOKYO MON AMOUR
(Tokyo / FR) Tokyo Obsession
(Kyoto / FR) Un bayashi au Japon
(Tokyo / FR) YOUR HERO DIES TODAY
BLOGS ECRITS PAR DES JAPONAIS
(Hiroshima / JP) CARAT HIROSHIMA WEB MAGAZINE
(Hiroshima /EN / JP) DIRTY GENTLEMAN'S CLUB (by Susu)
(Tokyo / JP) DUMB WITH YOU (by Yoshi)
(Japon / France / FR) France et Japon vus par une japonaise
(Hiroshima /JP) HIROMAG
(Hiroshima /JP) KAIKO'S (By Eiji)
(Nantes / Hiroshima) Rié Chocolat
(Algérie / FR) Réflexions sur le Japon
(Japon / FR) Tu m'empêches de dormir !
BLOGS COREE
Entre Tobu et Soju
Les petites coréanneries de Marie
Madame Choi
Valeuf Corée
DIVERS
Blogs expatriés (Portail) PAS POUR DES PRUNES
Delikts aka Dee JB (Music)
La Dame Noir (Music)
La revanche du site
Leslie Plée (BD)
Radio Grenouille 888 Marseille
VIRGO MUSIC (Music)
www.anaisetpedro.com (blog, bijoux, resto Marseille)
Dzzing (Alcaline / Marseille)
Disco Outcasts (Manchester)
MES AUTRES SITES
Ju-co.com, mon portfolio graphisme / webdesign
Hiroshimarseille (Mon 1er voyage au Japon, 2006)
Mon portfolio sur portfolio-graphiste.com