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26 août 2010 4 26 /08 /août /2010 04:41

Comme je vous le disais il y a quelques temps, je n’ai encore jamais suivi de « drama » (feuilleton japonais), pas même regardé un épisode en entier, tout simplement parce que ceux sur lesquels je suis tombée en zappant ne m’ont pas du tout accrochée.
Pourtant je suppose que dans le lot il doit bien en exister de qualité. (Je suis toute ouïe si vous en avez à me conseiller : pas de romance à l’eau de rose, ni de comédie à neuneu, merci..).


Cependant, comme la fin du mois d’Août est assez calme niveau boulot, j’ai décidé de profiter de mon temps libre pour booster un peu mon japonais.
Depuis l’obtention de mon JLPT 3 en décembre dernier, j’avoue que je n’ai pas été très assidue, et que j’ai ralenti le rythme avec Kumon, l’école du soir (juku) où j’étudie.
D’ailleurs, tiens, je crois que je n’en avais pas du tout parlé ici mais j’ai eut de très bons résultats, alors je m'octroie ici-même mon petit quart d'heure d'auto-cirage-de-pompe : un total de 368/400 points (soit 92%) : 95/100 en vocabulaire / kanji, 78/100 en écoute (je ne m’étais pas du tout préparé à ce type d’exercice, du coup je me suis laissée un peu surprendre, pensant que les énoncés étaient répétés 2 fois, où loupant parfois le départ) et 195/200 en grammaire, le tout sans vraiment réviser, donc plutôt satisfaisant... enfin sachant que le JLPT3 c'est quasiment le niveau le plus bas.... juste après grand débutant... T_T

Le rapport avec les dramas, on y vient : j’ai décidé de regarder des épisodes de drama et de retranscrire les dialogues pour travailler mon écoute (oui même si je suis entourée de japonais, je ne peux pas appuyer sur pause ou monter le son donc ça a son intéret), éventuellement apprendre du nouveau vocabulaire etc.. comme un de mes (très bons) élèves de français faisait ça avec des films et documentaires français, je me suis dit que ça pouvait être interessant, en plus de me faire un peu découvrir les dramas. Il s'exprimait un peu de manière désuette mais pour quelqu'un qui n'avait jamais mis les pieds en France, c'était impressionnant.

Après une petite recherche dans Google, je suis tombée sur un site proposant des drama en VOSTFR, et ai pris le 4e de la liste, le synopsis des 3 premiers m’ayant définitivement fait fuir . Mon choix s’est donc porté sur « Anego アネゴ », l’histoire de Naoko, une célibataire de 32 ans, qui a un peu un rôle de « grande soeur » auprès de ses collègues. (y a sûrement moins neuneu, mais le but n’était pas de faire ma difficile pour l’instant)

Voilà le lien de l ‘épisode en question si ça vous intéresse :
http://yalika-drama.over-blog.com/ext/http://www.wat.tv/video/anego-01-part-1ou7d_2hu8b_.html

J’ai donc démarré mon exercice : écouter – noter – réécouter, éventuellement chercher dans le dico PUIS vérifier les sous-titres pour voir si ça correspond... (ya quand même un petit passage au début qui m'a posé problème) et là... SURPRISE !!!


Mais qui a pondu ces traductions ????!!! c’est du délire complet !


Je sais bien que de nombreuses contraintes font que l’on doit plus ou moins adapter, et je suis également au courant que les sous-titres français sont souvent des traductions faites à partir des sous-titres anglais mais quand même !!! Bon y a des passages où tout allait bien, bizarrement, mais alors d’autres : je vous donne quelques exemples, on se demande s’ils ont pas fumé la moquette :

Pour vous situer un peu, ça se déroule lors d’une « gôkon » (rencontre entre célibataires au resto)

 

Naoko dit :

 

かとうさんね、悪魔みたいに口が悪いんだけど、でもね、こうみえても趣味があった・・小歌( ? pas sûre)と三味線
Leurs sous-titres : « Le ton de Kato-san est très dur, elle ne parait pas comme ça, mais son hobby inclus le chamanisme ( !) »
Ma traduction (volontairement littérale) : « Bon Kato-san à l’air aussi sarcastique que le diable comme ça, mais elle a tout de même des passe-temps comme la chanson ancienne ou le shamisen. »
Avec leur traduction, c’est raté pour le coup de la « grande-soeur » qui veut rattraper la gaffe ou l’insolence de sa copine..

Ensuite, un homme, Myamoto-san, qu’elles trouvent toutes séduisant arrive et se présente, répond à des questions :
今出世より、彼女の一人を見つけたいな~
Leurs sous-titres : « au lieu de ça, je suis plus ou moins une femme ( !)»
Ma traduction : « Haa, là, ce que je cherche, plus que la réussite, c’est une petite amie »

Le même Miyamoto-san, *un paquet de cigarettes à la main* :
吸っても構いませんか?本社禁煙だから、やめる気持ってるんですけど・・・
Leurs sous-titres : « Ca ne vous dérange pas que je sois là ? Je n’aime pas les fumeurs, c’est comme si j’allais mourir » ( ????)
Ma traduction : Ca ne vous dérange pas que je fume ? Comme dans notre entreprise, c’est non-fumeur, j’ai envie d’arrêter mais bon.. »

Et à la fin, notre héroîne s’approche d’un cerisier en fleur près de son entreprise dans laquelle est travaille depuis 11 ans et dit :
今年も咲いたな~。この桜を見るの・・十一回目か?
Leurs sous-titres : « Elle fuit encore aujourd’hui ! Pourquoi je ne peux voir ce cerisier qu’une fois par semaine ? »
Ma traduction : « Haa, il a encore fleurit cette année.. Ce cerisier, ça doit être quoi ? la 11ème fois que je le vois en fleur ? »

Quand je pense à tous ces gens qui doivent regarder des drama en ne pouvant se fier qu’aux sous-titres... l’histoire n’a ni queue ni tête !! Après ça, on ne s’étonne plus des réflexions du type « ha, ces japonais, ils sont vraiment pas comme nous, quelle culture impénétrable... »
Je ne sais pas si tous les drama et anime sont traduits façon vache-espagnole-qui-parle-turc-en-verlant,  mais là c’est vraiment du fouttage de gueule !!!!


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昨日、日本語の勉強しようと思って、ネットで、初めてドラマを見た。「アネゴ」というドラマで、フランス語の字幕で見たんですけど、その字幕が「ファンサブチーム」に行われていた。キャラクターたちの言うことと字幕がぜんぜん違う!!

 

たとえば:(わたしが聞きとれたことなんですけど・・・)

 

なおこさんは 「かとうさね、悪魔みたいに口が悪いんだけど、でもね、こうみえても趣味があった・・小歌( ? )と三味線ね」 と言う。

字幕には「かとうさね、悪魔みたいに口が悪いんだけど、彼女の趣味はシャーマニズムです」と書いてあった。

 

そして、合コンで、もてる宮本さんは 「今出世より、彼女の一人を見つけたいな~」と言う。

字幕には「そのかわりに、僕は多少の女性です」と書いてあった。

 

同じ宮本さんは、たばこ一本を持ちながら 「吸っても構いませんか?本社禁煙だから、やめる気持ってるんですけど・・・」と言う、ところが、フランス語で 「ここにいても構いませんか?僕はスモーカーが嫌い!僕が死ぬような気がする」と翻訳されていた!!

 

次の日なおこさんは歩いて、11年前から勤めている会社の前に着いて、桜がある。

「今年も咲いたな~。この桜を見るの・・十一回目か?」と言って、字幕には 「彼女は、今日また逃げた!この桜は、何で週に一回しか見えないかな?」

 

なんてこった!!

 

(°口°;) !!

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9 mars 2010 2 09 /03 /mars /2010 05:29
L'autre soir, on buvait quelques coups en mangeant et papotant, attablées autour du Teppan Yaki, avec une amie.
Elle me demande si ça me dit de commander du "Kari-kari cheese", j'entends "cheese", ça me suffit pour valider.
Une fois la commande passée, je me renseigne quand même sur le sens de "kari-kari" :
_ Ben ! ... ça fait "kari kari" c'est tout, quoi !" me repond-elle en mimant le mouvement avec les machoires.
_ Mmmh.. (un peu dubitative), c'est comme "saku-saku" ? (le mot que je connaissais jusqu'à présent pour dire "croustillant"
_ voilà, c'est ça
_ Ben alors c'est quoi la différence entre "kari-kari" et "saku-saku" ?
_ ben 'kari-kari" c'est quand tu croques et que ça fait "kari-kari" et "saku-saku' c'est quand tu croques et que ça fait "saku-saku" (élémentaire mon cher Watson)
_ heu.. ouai mais bon moi quand je mange un truc j'entends jamais "kari-kari" ni "saku-saku"..
_ ben.. saku-saku c'est quand tu croques dans quelques choses d'un peu aéré, friable, kari-kari c'est un truc plutôt plein.

Le plat arrive (du fromage fondu sur la plaque chauffante jusqu'à ce qu'il grille un peu sur les bords et coupé en tranches, avec un 3 sauces différentes pour tremper dedans.
Elle me demande alors "T'entends quoi quand tu croques dedans, toi ?
_ Un truc du genre "schrounch schrounch"
_ hééé ?????
Un son qui n'existe absolument pas dans la palette japonaise, donc ni prononçable ni réellement perceptible comme pour nous à l'oreille..

J'adore cette précision avec laquelle en japonais on peut décrire la consistance d'un plat par exemple. (Je suppose que pour une consistance de type croquante ou croustillante, il doit y exister bien plus d'onomatopées que "saku-saku" et kari-kari"..
Alors qu'en français, à moins peut-être de connaître le vocabulaire spécifique aux métiers de la cuisine, difficile avec des mots de tous les jours de décrire ce genre de chose, ou alors par analogie.
Ces onomatopées ne servent pas seulement à décrire des consistances mais aussi une ambiance, une atmosphère, une situation, une attitude, une émotion, un sentiment, une apparence... des bruits ou des mouvements bien évidemment aussi.

Ayant commencé le yoga au Japon, je n'ai aucune idée de comment s'expriment les profs en français, mais les explications sont tellement concises et précises en japonais, du fait de l'utilisation de ces onomatopées (qu'on appelle en réalité giongo et gitaigo) et de verbes composés très expressifs (le japonais étant une langue de type agglutinante, on peut assembler n'importe quels verbes pour en créer de nouveaux, ce qui est très intéressant pour décrir un mouvement complexe), que je me demande comment on peut dire autant de chose en si peu de temps en français...
Surtout que dans notre cours (relax yoga), on a les yeux fermés du début à la fin, donc les explications ont intérêt à être claires (hum... ce qui m'empêche pas d'ouvir légèrement les yeux en douce pour checker de temps en temps quand même...)

Je vous en ai déjà donné plusieurs fois, mais comme j'aime beaucoup voilà encore quelques exemples choisis parmi ceux que j'emploie et/ou entends souvent et ceux qui me plaisent :

- goro-goro : ça peut s'employer pour quelque chose qui roule, qui groule, qui débaroule.. mais "faire goro-goro", signifie aussi passer un dimanche à rien glander, rouler entre le lit, le canap', la télé, un bouquin, une tablette de chocolat et une pizza livrée à la maison.
- bata-bata : par exemple, être occupé "bata-bata", c'est être occupé dans tous les sens à 1000 activités. (ça peut aussi être le son des ailes d'un oiseau qui s'envolle, ou d'un drapeau au vent, etc..)
- ira-ira : être très énervé
- chiiin : faire chiiin, c'est passer un truc au micro-onde, ou au toaster, parce qu'à la fin quand c'est prêt ça fait "chiiiin"
- boro-boro : tout pourri (abimé, de mauvaise qualité, etc..)
- shiwa-shiwa : tout froissé, frippé
- bisha-bisha : tout trempé
- peta-peta : tout poisseux collant, pégueux
- bochi-bochi : comme ci, comme ça
- nami-nami : à ras bord
- pasha-pasha : passer qqch rapidement sous l'eau du robinet pour le rincer
- moja-moja : tout poilu (mot appris lors de la venue d'Hugo et de sa fameuse moquette cet été à Hiroshima)
- bara-bara : dispersé, en bordel ou qqch qui n'est pas régulier comme un emploi-du-temps etc..


(*** le [u] japonais se prononce [ou], le [ch] se prononce [tch])

des mots pour décrire des textures alimentaires :
kori-kori : les pickles, les nuggets de poulet aux débris d'os (si, si on mange ça au Japon..), le cartilage (ça aussi..), le poulpe, le concombre..
tsuru-tsuru : toutes les types de nouilles que l'on aspire (sauf les somen, des nouilles très très fines qui entrent dans une autre catégorie), la gelée, les glaçons...
pasa-pasa : le riz frit, la chapelure, le saumon grillé, les crackers, le parmesan rapé...
tsurun : là que des exemples de plats qui ne vous diront rien, à part le blanc d'oeuf ou le pudding
nuba-nuba : là aussi des choses comme le natto, l'okura.. sinon la banane (la nuance est très fine avec ce qui fait "tsurun", c'est gluant mais plus collant)
fwa-fwa : la barbapapa, le pain de mie, les pancakes...
mochi-mochi : les shamalow
toro-toro : la crème fraîche, le miel, le fromage ou le chocolat fondu..
puro-puro : le jaune d'oeuf cru, la gélatine..
shaki-shaki : les petits morceaux de légumes crus comme le chou, la salade..
kucha-kucha : le chewing-gum
mes préférés : funia-funia, buniu-buniu : le pruneau

sinon quelques autres que je trouve marrant :
buyo-buyo : pour décrire un ventre flasque
guda-guda : ennuyeux (une conférence ou une émission de télé ennuyante)
hera-hera : manière de rire de qqun d'un peu superficiel
niya-niya : rire mesquinement
kokkuri-kokkuri : avoir la tête qui penche à droite à gauche quand on somnole debout ou assis (l'exemple donné, c'était les députés japonais à la Diet, marche aussi bien pour l'Assemblée Nationale en France)
piku-piku : cligner des yeux rapidement
nyoki-nyoki : pousser comme des champignons

Ensuite on en a des tonnes pour décrire la manière de tomber, de s'assoir, de se relever, de dormir, se sauter, de rire (sourire, rire mesquin, rire de quand on se rappelle une blague,..), de regarder, d'être indécis, timide, excité.


des enfants qu'on a emmené dans une usine à chips et qui ont décrit le processus de fabrication avec ces mots !! :
hoku-hoku → zaku-zaku → djuuupatch patch → pari-pari

Tous les exemples que j'ai donné peuvent aussi servir dans des tas d'autres circonstances (exemple : pasa-pasa (le parmesan rapé, etc..) sert aussi pour décrire la peau sèche et iritée en hiver)
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8 janvier 2010 5 08 /01 /janvier /2010 04:04
Je vous avais parlé y a déjà un moment de ce problème d'inversion "oui" "non" par rapport au français lorsqu'on répond à une question négative en japonais.

En résumé :
On vous pose la question suivante :

"Il n'y a plus de bières ?"
FR : "non" = "il n'y a plus de bières" (-)
JP : "non" = "(si), il y a encore des bières" (+)

"Il n'y a plus de bières ?"
FR : "oui (si)" = " il y a encore des bières" (+)
JP : "oui, mmh (うん) = "(en effet), il n'y a plus de bières" (-)

J'ai mis un sacré moment à m'y faire, à bien comprendre le sens de la réponse quand c'est moi qui posais la question, et à chopper le réflexe d'inverser quand c'est moi qui devais répondre. (Les amis japonais ayant vécu à l'étranger ont souffert du même problème..)
(Voir l'article en question "le bon roi Dagobert")

Et bien maintenant je m'y suis tellement habituée, que c'est en français que je me plante et passe pour une débile qui n'a pas compris la question, ou qui fait semblant d'écouter "ouai, ouai.. c'est pas vraaaai ?...."

Récemment des amis français étaient sur Hiroshima. Lors du spectacle de catch, les potes tenant un stand de boissons avaient écoulé leur stock de bière. La copine française me demande, comme dans l'exemple précédent :
"Ils ont plus de bière ?"
Je réponds "Mmh" d'un hochement de tête affirmatif, ce qui ne veut strictement rien dire en français, c'est "non" ou "si" mais pas "oui" ni "ouai".
Y a eut comme un flottement, et j'ai lu l'incompréhension sur son visage, genre "qu'est-ce qui lui arrive ? elle a pas compris ce que je lui demandais ?" et elle m'a reposé la question. Je n'ai réalisé que quelques instants plus tard..
Pareil, en conversation vidéo sur skype il y a quelques jours. Je ne me rappelle pas la question, mais j'ai vu ma copine un peu désarçonnée par mon "mmh", et pareil, réitérer sa question.

Je vais donc devoir apprendre à inverser et désinverser, je m'y perds...


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22 décembre 2009 2 22 /12 /décembre /2009 12:52


Sur cette vidéo, on peut voir Robert, un canadien, parler un dialect d'Hiroshima parfait. (Confirmé par les potes d'ici et dans les commentaires de la vidéo).
Même pour ceux qui ne comprennent pas le japonais, ça peut être rigolo à écouter 1 minute...

Bon en même temps, Robert est présenté comme un étranger, mais il est apparemment né à Hiroshima..
Il est également connu en tant que personnage imbattable sur la culture et la langue japonaise. Il apparait dans une émission où d'autres étrangers viennent lui poser une question pointue, en Histoire, Géogaphie, lecture de Kanji etc.. et parvient évidemment toujours à y répondre.
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27 avril 2009 1 27 /04 /avril /2009 19:48
Je l'ai déjà répété et répété, mais le Japon, c'est le pays de la beuverie...

Même dans les manuels d'apprentissage, on n'y coupe pas...

jud à Hiroshima
 
(Tirés de mes cahiers d'exercices Kumon)
1° - J'ai entendu dire qu'hier, Monsieur Ikeda avait bu de la bière.
2° - Les enfants ne peuvent pas boire de bière.
3° - Moi, ce soir, j'ai la ferme intention de boire de la bière.

Ca ne s'invente pas !

Désolée pour cette longue absence, mais entre mon travail de webdesign / graphisme, les cours de français que je donne dans une école et .... Kumon, je ne trouve plus une minute pour uploader le blog. J'ai pas mal de choses en attente et j'espère pouvoir les mettre à jour avant mon retour en France la semaine prochaine.
L'école se trouve à une bonne vingtaine de minutes de chez moi en vélo, et je dois m'y rendre 2 fois par semaine, le mardi et vendredi, pour faire corriger mes devoirs de la semaine, faire un cahier de 20 pages (10 feuilles) d'exercices, et lire à voix haute devant le professeur.
Les 5 autres jours de la semaine, j'ai environ 1h30 de devoirs par jour. Ecoute de 2 plages du CD, 3 fois de suite, et exercices écrits.
J'ai dû commencé à un niveau assez bas, puisque je ne savais presqu'écrire aucun kanji. Mais je ne regrette pas en fait, parce que mes bases en grammaire n'étaient vraiment pas solides, et mon parlé "petit-nègre" commence à en agacer certains.....
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23 mars 2009 1 23 /03 /mars /2009 08:04
jud à Hiroshima

Ca y'est je retourne à l'école primaire avec mon Tan's sur le dos...

Je me suis inscrite la semaine dernière à Kumon, une célèbre école de cours du soir. Kumon est spécialisé dans les cours de rattrapage de math, anglais, japonais langue maternelle (kokugo) et japonais pour étrangers (nihongo).
Dans l'école où je vais, je suis la seule adulte et la seule étrangère. Mes camarades de classes sont donc des petits écoliers japonais d'environ 7-10 ans. Oui, les petits là, en uniforme short bleu et bob jaune avec un cartable plus gros qu'eux.

A chaque fois que j'annonce à des amis que je me suis inscrite à Kumon, ça les fait bien rire et leur rappelle de vieux souvenirs. Nombreux sont ceux à être passé par là.

Le fonctionnement de l'école est le suivant : On passe d'abord un test écrit pour déterminer son niveau. Pour le Japonais les niveaux sont 4A, 3A, 2A, A, B, C, D, E, F (F étant le plus haut niveau). Mon nouveau en écriture de kanji étant très bas, on m'a fait démarrer au niveau C.
2 fois par semaine, on doit se rendre en classe, on reçoit un CD au début de chaque niveau, et en début de cours on doit écouter 3 fois la plage correspondant aux exercices du jour, puis répéter 3 fois les phrases de la leçon.
Ensuite, on s'installe à un bureau, et on rempli sa série de 10 feuilles d'exercices, sur chacune desquelles on doit noter le temps pris pour les achever.
Lorsqu'on a fini, on va voir le professeur, on lit à haute voix les exercices, et si l'on fait des erreurs, on doit corriger ses erreurs soi-même jusqu'à obtenir un 100% correct.
A la sortie du cours, le professeur nous remet 1 serie de 10 feuilles pour chaque jour. Ce sont les devoirs à faire à la maison que l'on doit rapporter à la séance suivante pour les faire corriger.
A la fin d'un niveau, on passe un test, et on peut passer au niveau supérieur si le score atteint est d'au moins 80%.
C'est beaucoup d'écrit, de répétition, de devoirs à la maison (environ 40min par jour, 7j/7) et c'est du travail autonome.
Ca me convient parfaitement puisque je peux pratiquer l'oral et la conversation tous les jours, et que ce qui me manque c'est justement l'écrit et de bonnes bases grammaticales.
Une fois atteint le niveau F on peut passer du nihongo au kokugo pour aller plus loin. Il s'agit alors de lire et commenter le journal ou des romans.

La salle est une petite pièce en tatamis, avec des petits bureaux de 40cm de haut sans chaise devant les quels on s'assoit normalement en seiza (c'est à dire à genoux, mais passé 10min ça devient insupportable.. en même pas de soucis on ne vient pas nous fouetter si on s'assoit de traviole)

C'est quand même très bruyant avec tous ses petits qui réfléchissent à haute voix, répètent leurs phrases d'anglais, se plaignent de ne rien comprendre, ou de trouver ça trop difficile, ou qui appellent le professeur "Sensei! Sensei!"
J'avais un petit à côté de moi qui devait certainement démarrer sa 1ère leçon d'anglais : Je l'entendais répeter "Harro! ....Goutto-mooninguuu!.... Goutto-iibuninguuu !" (Hello, Good Morning et Good Evening" selon la prononciation katakanaïsée typiquement japonaise).
Ca me démangeait de lui taper sur l'épaule et de lui dire "Eh gamin, t'es sûr que tu l'écoutes ton CD là??"
C'était vraisemblablement un débutant, mais j'ai été surprise par le niveau des autres, un peu plus avancés, qui s'exprimaient clairement et avec un accent bien meilleur que celui des adultes japonais en général.

On va voir ce que tout ça va donner...
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10 février 2009 2 10 /02 /février /2009 16:45
Alors qu'en France je me contentais de "faire cuire" (légumes, poisson, viande, pâtes...) une passion grandissante pour la cuisine m'est venue, ici au Japon. Je me suis donc acheté quelques bouquins de recettes, dont ce dernier sur les soupes.

jud à Hiroshima
 
Tout fait envie : soupes chaudes, froides, moulinées, aux légumes, au poisson, aux fruits de mer, à la viande, de toutes les couleurs, de tous les pays.

 jud à Hiroshima jud à Hiroshima
 
Mais voilà.. c'est tout écrit en japonais...

Ca me demande donc un petit travail préparatoire. Déchiffrer les kanjis que je ne connais pas, et traduire le vocabulaire de cuisine du japonais au français, j'en connais déjà quelques uns mais pas suffisamment pour suivre une recette.
Cuisiner se tranforme alors en enquête, j'adore. J'apprends de nouveaux kanjis, de nouveaux mots et en plus une nouvelle recette tout en m'amusant.
Comme je ne sais pas toujours bien compter le nombre de traits des kanjis (ce qui permet de les retrouver dans les dictionnaires, j'utilise celui-ci en ligne), ça m'a forcé à me mettre au système des clés (qui permet aussi de retrouver un kanji), j'ai donc compris que la clé était l'élément se situant à gauche (c'est peut-être plus complexe que ça mais là ça a marché à chaque coup), et ai vite repéré celle de l'eau, que l'on retrouve dans de nombreux termes en cuisine.
Quand je trouve mon kanji dans ce dictionnaire, qui ne donne malheureusement que quelques exemples de mots par kanji, je le copie-colle dans un autre dictionnaire en ligne qui me propose tous les mots composés avec ce kanji (ou presque, sinon je tape mon mot dans google sur firefox et le survole avec rikaichan qui me donne lecture et traduction) , et je note la prononciation ou quand nécessaire la traduction sur ma recette.
Voilà ce que ça donne.

jud à Hiroshima jud à Hiroshima
 
Ce soir, j'ai donc tenté la soupe de broccoli et ses toasts au parmesan.
Délicieux.

jud à Hiroshima jud à Hiroshima
 
En cadeau, je vous donne même la recette traduite.
Pour 4 personnes :
- 1 oignon
- 400g de broccoli
- 2 cuillères à soupe d'huile d'olive
- 2 cuillères à soupe de farine
- 750ml de bouillon de légume ou de poulet
- 350 ml de lait
- 1/2 petite cuillère de noix de muscade
- sel et poivre

- 25g de beurre
- 50g de parmesan rapé fin
- 8 tranches de baguette
- 25g de parmesan rapé

1. Hacher l'oignon, séparer le broccoli en petites touffes
2. Dans une casserole, faire chauffer l'huile, y mettre l'oignon et faire chauffer 4min environ à petit feu. Verser la farine, réchauffer pendant 1min puis verser le bouillon petit à petit.
3. Ajouter le broccoli, une fois à ébullition, passer à feu doux, maintenir à feu doux jusqu'à ce que cela ramolisse, puis laisser bouillir 7min environ.
4. Verser le tout dans un mixer, mixer jusqu'à obtenir une texture veloutée, puis remettre dans la casserole préalablement lavée.
Verser le lait, la noix de muscade, le sel et le poivre, ajoustez selon votre goût et réchauffez.
5. Mélanger le beurre ramolli à température ambiante et le parmesan en poudre pour fabriquer le beurre de parmesan. Faire griller une face des tranches de baguette, les retourner et les naper de beurre de parmesan. Soupoudrer de parmesan rapé à la rape. Puis passer au toaster (grill) jusqu'à ce que le fromage ait fondu.
6. Verser la soupe dans 4 bols et servir avec les toasts.
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10 février 2009 2 10 /02 /février /2009 16:34

L'accusé de réception
Je devais l'autre jour envoyer un courrier avec accusé de récéption en France. Rien de compliqué me suis-je dit.. Ne connaissant pas le terme exact, je suis allé sur le site de la poste, ai comparé la version anglaise et la version japonaise pour situer à peu près l'endroit où ça se passait, et à l'aide de Rikaichan (merci R. Patrick), logiciel qui permet sous Firefox d'avoir la lecture et la traduction des kanjis, j'ai pu trouver mon mot : "uketori tsuuchi". Je l'ai pas inventé, c'est bien celui qu'ils emploient sur le site officiel de la Poste Japonaise...

Arrivée au bureau de poste, je choisis un guichet tenu par une employée d'âge moyen, me disant qu'elle connaîtrait bien la combine.
Comme si j'avais fait ça toute ma vie, je lui tends ma lettre "bonjour, en uketori tsuuchi, s'il vous plait"
"...hein.? pardon??",
je répète un peu plus lentement "u-ke-to-ri tsu-u-chi". Elle alors fait un arrêt sur image, yeux grand écarquillés, perplexe, genre le disque dur a planté... sa voisine lui venant en aide lui souffle un truc à l'oreille, j'ai juste entendu "papier rose".
Mon employée reprend vie et prestence, et me demande de patienter un petit moment.
Branle bas de combat, elle commence à ouvrir tous les tiroirs, tous les placards, à monter sur des tabourets pour acceder à des recoins poussiéreux, des portes pas ouvertes depuis 30ans, puis revient désolée en m'expliquant qu'ils n'avaient pas les documents nécessaires pour répondre à ma demande. Elle me conseille donc d'aller voir un 2e bureau.

2e bureau, je répète ma demande, mêmes yeux de merlan frit "un quoi??" - "U-KE-TO-RI TSU-U-CHI!! ou E-ARU (A.R)", même scène, j'avais encore choisi le mauvais pion, un voisin de guichet lui souffle "mais si tu sais le truc là, avec le papier rose".
Je vois mon bonhomme ressortir de vieux manuels de la poste, poussiéreux, cornés et jaunis jusqu'à la moêle (et l'ordinateur? hoooo, non malheureux, desfois qu'on gagnerait du temps).
Je le voyais tourner une à une les page en se répétant à haute voix "uketori tsuuchi... uketori tsuuchi..."
Après de loooooooooongues recherches infructueuses, du brassage de paperasse dans les tiroirs, en me rassurant de temps en temps "patientez s'il vous plait, on ne sait pas si on peut faire ça ici, et on en sait pas si on a les documents nécessaires", il revient en me donnant de longues explications (auxquelles je n'ai pas compris grand chose), du jargon de la Poste j'imagine, à part que "vous comprenez à Tokyo ce serait plus facile",et qu'il fallait que j'essaie dans un bureau de poste plus grand, genre celui d'Hatchobori, qui ferme à 18h".

Voyant l'espoir d'envoyer ce satané courrier en recommandé avec A.R diminuer, je me dirige vers Hatchobori, sous une pluie battante sans même prendre la peine d'acheter un parapluie.

J'arrive au guichet, reformule ma demande.. un jour sans fin.. la même scène... "uketori tsuuchi??! zeeenzeeen wakaranai's" (je sais pas du tout ce que c'est).. cauchemard..
Là heureusement, le vieux postier du guichet voisin se tourne vers mon jeune employé en lui disant d'un air posé, occupé à autre chose "mais siii.. un uketori tsuuchi, tu prend le papier rose, là dans le tiroir de gauche, tu remplies, tu scannes le code et  voilà"
haaaaa mon sauveur... le jeune employé a quand même lu scrupuleusement le mode d'emploi dans son intégralité avant de me faire remplir les cases, j'en ai eut pour 800 yens, pas donné..


Le dentiste

En France, j'avais pour habitude de prendre rendez-vous tous les 6 mois chez le dentiste pour un détartrage et un petit contrôle. Mais une fois arrivée au Japon, et pensant au départ ne rester qu'un an, j'ai sans cesse repoussé l'échéance, estimant que ça pouvait attendre mon retour, ayant surtout mieux à faire et il faut l'avouer, un peu peur de ne pas m'en sortir en japonais.
Ca fait maintenant 1 an et 7 mois que je suis ici, j'ai fini par me résoudre à y aller.
Comme j'avais lu cette expérience, un peu effrayante au niveau des tarifs, j'ai commencé par chercher le mot "tartre" dans un dico, puis me suis renseigner auprès d'une amie.
Elle m'a assurée que je n'aurai pas à débourser une telle somme (30 000yens pour le malheureux auteur de l'article précédent), m'a conseillé de demander AVANT le tarif pour un détartrage et SEULEMENT un détartrage, et m'a également donnée l'adresse de la clinique qu'elle fréquentait en m'avertissant tout de même que c'était un peu vieillot.

Je m'y suis rendue aujourd'hui. Au Japon, c'est pratique, nul besoin de prendre rendez-vous, en tous cas pour ce genre d'intervention, et la clinque en question est ouverte 7j/7 de 9h à 22h, sauf le dimanche après-m.
On m'a annoncé un prix de 5500 yens (sans assurance) ce qui m'a paru plutôt correct.
On m'a fait enfilé des pantoufles pour entrer dans le cabinet. La dentiste m'a demandé si je comprenais le principal en japonais, je lui ai répondu que ça allait mais que par contre, je ne connaissais pas trop les "mots de dentiste" ce qui l'a bien fait rire.

En effet, c'était BIEN vieillot : le mobilier, les tapisseries grisâtres passées, le matériel de la mi-ère Showa..
Le dentiste ne risque pas d'être indisposé par l'haleine des patients qui viendraient de s'enfourner une douzaine de gyozas triple dose de nira, en plus du masque médical, il porte une vitre de soudeur transparente.
Le travail m'a semblé plus minutieux que chez mon dentiste habituel en France, tout s'est bien déroulé.

Ca s'est un peu plus compliqué quand le dentiste en chef est venu me faire mon diagnostique.
C'est déjà pas évident de suivre une conversation quand la personne porte un masque devant la bouche, en tous cas dans une langue étrangère et j'avais bien révisé mon mot "tartre" avant de partir mais alors, "gencive", "parodonthie" et compagnie, j'avais totalement fait l'impasse, on s'en est quand même sorti.
Mais malheureusement, je devrais y retourner pour une 2e intervention sous anesthésie locale (ça je connaissais le mot), pour retirer du tartre logé en profondeur dans les gencives des dents du fond.. voilà ce qui arrive quand on fait traîner ces affaires. Ca me coûtera le même prix, il me suffit de revenir avec ma carte (une de plus..) sans rendez-vous et sans avoir à préciser la raison de ma venue.

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16 décembre 2008 2 16 /12 /décembre /2008 05:12
J'ai reçu il y a quelques jours un mail (un texto) d'une amie d'amie à qui j'avais données mes coordonnées la veille.
Elle a fait une traduction automatique en français pensant me faciliter la lecture....
Le contenu du mail se trouve en commentaire (histoire qu'elle ne se sente pas vexée si elle tombe sur cet article du blog.
Ca vaut VRAIMENT le détour...

Si vous avez des interprétations à proposer, allez-y !
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10 décembre 2008 3 10 /12 /décembre /2008 07:42
jud à Hiroshima
Qu'est-ce qu'il vient faire là lui ?

Avec mes 2 élèves les plus doués, on procède d'une manière particulière pour les cours. Ils m'amènent leur propre matériel : journaux, enregistrements, vidéos etc.. et on décortique ensemble.
L'une de ces 2 élèves, la plus agée, et qui a vécu 1 an en France, m'a apporté l'autre jour un podcast vidéo de Christophe Barbier répondant à des questions sur Sarkozy / Villepain, l'état de la Justice en France, etc..
On en est venu a expliquer des expressions comme "dénonciation calomnieuse", "avoir du culot", "mettre le bistouri là où ça fait mal", et "Chiraquie / Sarkoland",expression qu'elle n'avait pas entendue et qui lui a bien plu, elle avait cru comprendre "Sarko - Hollande"
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  • : Jud à Hiroshima
  • : Ma vie quotidienne à Hiroshima depuis le 28 Juin 2007
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Ce blog n'est pas un site informatif sur le Japon, ce n'est pas un blog sur les mangas ni la J-Pop... C'est un roman-photo. Il s'adresse avant-tout à mes amis (la communauté Hiroshimarseille) et ma famille, c'est juste ma vie quotidienne à Hiroshima et quelques réflexions et anecdotes à propos de ce que j'observe ici mais WELCOME, ne vous gênez pas pour venir jeter un coup d'oeil ou laisser un commentaire.

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